Le Maroc semble avoir déjà fixé ses objectifs quant à l’organisation, en novembre prochain, de la COP22. La task-force marocaine voudrait faire de cet évènement d’envergure une rencontre d’action, de concrétisation et de solutions, rapporte le quotidien L’Economiste dans son édition de ce lundi 7 mars.
Citée par le journal, Hakima El Haité, ministre chargée de l’Environnement et Envoyée spéciale du royaume pour cet événement, a annoncé, lors d’une table ronde organisée par l’Institut Amadeus, qu'«après la mise en place de l’Accord de Paris, la COP22, prévue à Marrakech en novembre prochain, est appelée à mettre en place des outils et des mécanismes pour contrôler que les Etats respectent leurs engagements».
D’après L’Economiste, la priorité est aujourd’hui donnée à la ratification de l’accord qui sera officiellement signé le 22 avril prochain à New York. D’ailleurs, Hakima El Haité a appelé les partenaires à accélérer le rythme de travail, afin que le royaume soit parmi les premières nations à ratifier ce document. Le Maroc sera par ailleurs, selon la ministre, le premier pays à déposer ses engagements en mai prochain. Il s’agit, dans ce sens, de donner l’exemple, d’autant plus que le pays est le chef de file des Etats africains. Pour Hakia El Haité, «il est important d’assurer aux Etats africains la compensation financière pour mener leur adaptation et adopter une approche de développement sobre en carbone».
Pour Aziz Mekouar, ambassadeur négociateur de la COP22, «la priorité est de faire en sorte que ce sommet puisse apporter des solutions à ceux qui souffrent le plus des changements climatiques afin de dépasser le problème».