C’est un pas de plus qui vient d’être franchi dans la dématérialisation et la digitalisation des services au sein de l’administration. En effet, l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) a récemment digitalisé certains de ses services. L’onde de choc des scandales de spoliation foncière a poussé l’agence à recourir aux nouvelles technologies pour limiter les dégâts dans la gestion du foncier, en déduit L’Economiste qui évoque le sujet dans sa publication de ce mercredi 25 juillet.
Mais est-ce vraiment la panacée pour éviter les dérives observées dans l’écosystème du foncier, se demande aussi le journal qui estime, toutefois, qu’il s’agit là d’un début de solution. Ainsi, depuis le 2 juillet dernier, tous les services de l’agence liés au cadastre et à la cartographie s’effectuent digitalement. On apprend qu’aujourd’hui plus de 1.000 dossiers cadastraux sont désormais traités chaque jour, après avoir été déposés exclusivement en ligne.
L’Economiste explique aussi qu’actuellement, sur 3 millions d’usagers annuels, 1 million d'entre eux transitent par le portail. Et de souligner que l’engouement va grandissant. Aussi, l’agence se donne-t-elle trois mois pour achever totalement la digitalisation de l’ensemble des interactions entre elle et les notaires. Selon le quotidien, l’ANCFCC table sur début 2019 pour la délivrance de l’intégralité de ses services par voie digitale. Et, dès 2019, près de 85% de ses recettes seront collectées par le canal digital.