La Banque africaine de développement (BAD) s’est associée à Attijariwafa bank, à travers l’approbation d’un accord de participation aux risques (APR) d’un montant de 100 millions d’euros. L’objectif, selon Les Inspirations Eco du mardi 7 novembre, est de promouvoir le commerce en Afrique.
«Cet accord est le deuxième du genre signé avec Attijariwafa bank. Il intervient à un moment où les réglementations en matière de fonds propres et de conformité se durcissent sur le continent. Cela a conduit les banques internationales à réduire les niveaux de leurs engagements et le nombre de leurs correspondants en Afrique, en partie à cause de la perception élevée du risque africain», lit-on.
Cet accord permettra à Attijariwafa bank de répondre à ce défi en apportant son soutien aux banques du continent, qui sont confrontées à une diminution de leurs lignes de financement et de confirmation de la part de leurs banques correspondantes, qui sont engagées auprès des petites et moyennes entreprises locales.
L’objectif de l’accord de participation aux risques est de répondre à la demande croissante de financement du commerce extérieur sur les marchés africains, en particulier dans des secteurs économiques essentiels tels que l’agriculture, l’agroalimentaire, les énergies renouvelables, l’industrie manufacturière, la santé, les télécommunications, le transport et les services.
«En outre, cet accord contribuera à diversifier la production, ce qui favorisera la création d’emplois et générera des recettes fiscales supplémentaires pour de nombreux États africains, renforçant ainsi leur résilience économique. La mise en œuvre de cet accord renforcera la capacité des banques africaines et de leurs clients PME en consolidant les relations de confiance entre les acteurs du système bancaire africain», ajoute Les Inspirations Eco.
Cela permettra également d’accélérer le développement du commerce extérieur régional et international, offrant ainsi aux petites et moyennes entreprises opérant dans divers pays africains un accès aux instruments de financement du commerce. Cet accord profitera directement aux banques émettrices africaines, dont l’activité de financement du commerce est entravée par le manque de lignes de confirmation du commerce fournies par les banques internationales confirmatrices.
Il garantira aux banques commerciales et aux PME africaines un accès stable au financement de leurs opérations de commerce extérieur, un facteur essentiel de croissance économique et d’intégration régionale. De plus, il soutiendra également la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), débloquant ainsi le potentiel de croissance du continent et créant de nouvelles opportunités d’emploi.