Colorado affecté par la morosité de l’immobilier

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Revue de presseKiosque360. Les difficultés conjoncturelles que traverse le secteur des BTP n’ont pas épargné Colorado. L’industriel de la peinture voit son chiffre d’affaires baisser de près de 1% à 531,7 millions de DH.

Le 05/04/2017 à 23h47

L’exercice 2016 a été compliqué pour Colorado. Dans son édition du jour, L’Economiste soutient que le spécialiste de la peinture a vu ses ventes suivre le trend baissier de celles du ciment. Le chiffre d’affaires s’est ainsi réduit de 0,8% à 531,7 millions de DH. Le journal affirme, de plus, que le business de Colorado a baissé de 2,3% dans le bâtiment à 499,7 millions de DH, alors qu’il a progressé de 11,5% dans la carrosserie à 24 millions de DH et de 137,7% dans l’industrie à 8 millions de DH.

Si l’entreprise réalise plus de 8% de son chiffre d’affaires à l’export, soit 43,4 millions de DH, les revenus issus des ventes domestiques baissent de 3,2% pour se fixer à 488,3 millions de DH en 2016.

Le business du spécialiste de la peinture devrait se stabiliser en 2017, en particulier dans le segment bâtiment, comme le précise L’Economiste qui se réfère au management. «L’industriel reste optimiste et table sur une croissance de ses activités», lui qui prétend détenir entre 20-25% de part du marché de la peinture. Il compte sur son réseau de distribution, drogueries traditionnelles (85% des ventes), commerces modernes (environ 5%), ventes directes (près de 3%) pour dynamiser davantage ses ventes, compte tenu du potentiel. L’entreprise estime avoir réalisé plus de 2 millions de DH à travers les ventes directes qui émanent des recommandations dans les show-rooms. C’est la raison pour laquelle l’industriel développe ce réseau. «La fréquentation moyenne de ces show-rooms est d’environ 50 visiteurs/semaine».

Pour l’avenir, Colorado prospecte de nouveaux marchés, notamment ceux de la réfection et des peintures fonctionnelles (anti-acariens, anti-insectes, anti-moisissures, anti-bactéries…).Pour son activité à l’export, le groupe envisage de construire «une usine de peinture en Afrique de l’Ouest (Sénégal ou Côte d’Ivoire), au Moyen-Orient et peut-être en Europe». Il écoule aujourd’hui sa production sur une vingtaine de marchés (Arabie Saoudite, Russie, Algérie, Gabon, Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal…), via des distributeurs locaux exclusifs.

Par Rachid Al Arbi
Le 05/04/2017 à 23h47