Face à la recrudescence des accidents de la route, l’Etat serre les vis. Une série de mesures vient, en effet, d’être annoncée par le secrétaire d’Etat chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, annonce L’Economiste qui, dans son édition du 25 décembre, rappelle qu’il s’agit d’une application stricto sensu des dispositions prévues par le code de la route publié en 2010.
Verbalisation des piétons, interdiction des pare-buffles, révision des modalités d’octroi du permis de conduire… Ces mesures puisent leur fondement dans la stratégie nationale de la sécurité routière couvrant la période 2017–2021. Pour ce qui est de l’interdiction des pare-buffles, les automobilistes doivent être vigilants. Des contrôles sont prévus dès janvier prochain. Les personnes en infraction se verront administrer de lourdes amendes (de 5.000 à 30.000 dirhams), voire des peines d’emprisonnement en cas de récidive.
Les piétons ne sont pas en reste. Depuis fin décembre, les dispositions de l’article 187 du Code de la route sont appliquées. Désormais, tout piéton ne traversant pas le passage clouté devra s’acquitter d’une amende forfaitaire de 25 dirhams. Les automobilistes qui ne respecteront pas l'arrêt devant le passage seront de même passibles d'amendes varient entre 300 à 700 dirhams.
Mais, pour Najib Boulif, d’autres défis restent à relever pour réduire la mortalité parmi les piétons. Il faudrait ainsi, selon lui, généraliser la signalisation et la construction de passerelles réservées aux piétons. Egalement dans le pipe, la limitation de la vitesse à 30km/h à proximité des zones d’habitation et des écoles.
