L’enquête, indique la Douane dans un communiqué, a été menée par un cabinet d’études selon une méthodologie validée avec les opérateurs autorisés pour la distribution des tabacs manufacturés, notamment la Société Marocaine des Tabacs (SMT), Japon Tobacco International (JTI), Philip Morris International (PMI) et British American Tobacco Maroc (BAT).
Une réunion a été tenue le 20 septembre 2018, au siège central de l’Administration des Douanes et Impôts Indirects en présence des opérateurs du secteur du tabac, pour la présentation des conclusions issues de cette enquête. Le taux pondéré de la prévalence des cigarettes de contrebande enregistré en 2018 a été de 3,73% contre 5,64% en 2017 et 7,46% en 2016 et 12,48% en 2015.
Cette tendance baissière depuis 2015 des taux de la prévalence des cigarettes de contrebande, estime l’administration des Douanes, est due aux efforts des agents des douanes dans la lutte contre les manœuvres des réseaux de la contrebande de cigarettes, mais aussi aux efforts déployés par les autres intervenants nationaux. Cela s’est traduit par une amélioration des volumes de saisie des cigarettes de contrebande qui ont atteint à fin juillet 2018 un volume de plus de 17 millions de cigarettes contre 11 millions pour toute l’année 2017.
L’enquête a couvert 40 préfectures et provinces et a concerné les zones urbaines et rurales, les centres villes, anciennes médinas, quartiers populaires, quartiers résidentiels, quartiers de standing intermédiaires, quartiers industriels et quartiers périphériques.
L’évaluation de la contrebande de cigarettes se fait annuellement à travers des enquêtes dans l’objectif de suivre l’évolution du phénomène, d’en dresser une cartographie et partant, de doter les différents intervenants de la connaissance nécessaire pour une action plus efficace et d’une plus grande envergure.