Après une série de réunions de négociations, les deux parties «ont abouti à la signature d'un accord stipulant la résiliation du contrat par consentement mutuel», ont souligné le Conseil et le groupe dans un communiqué conjoint.
Ces réunions se sont déroulées en présence des responsables de la société de développement local Casa Prestations «mandatée pour superviser la gestion de la période transitoire», a ajouté la même source, notant que les négociations ont fait l’objet «d’un suivi et d’un accompagnement continus» du wali de la région de Casablanca-Settat et du wali, directeur général des collectivités locales au ministère de l’Intérieur.
«Dans un souci de continuité de service aux citoyens sur les quatre préfectures d’arrondissements concernées (Casablanca-Anfa, Al-Fida/Mers Sultan, Ben M’sick et Moulay Rachid), l’ensemble des parties prenantes sont convenues de s’assurer de la disponibilité de tous les moyens humains, matériels et logistiques affectés à la propreté et de préserver les droits des salariés de la société SITA Blanca pendant toute la période transitoire», a-t-on précisé dans le communiqué.
Durant cette période, Casa Prestations, outre la gestion du service de propreté, devra accompagner le conseil dans «l’élaboration du nouveau cahier des charges, avec l’ambition d’offrir un service répondant aux aspirations des habitants de la capitale économique du royaume».
Lors de sa session extraordinaire en date du 15 septembre dernier, le conseil de la commune de Casablanca a approuvé la décision de résilier le contrat de 7 ans de SITA Blanca, signé en 2014, suite à la détérioration de la situation de la propreté dans la ville.