À Casablanca, il n’est désormais plus possible d’entreprendre des travaux de construction. Dans son édition du 22 mai, l’hebdomadaire La Vie Eco affirme que cette situation dure depuis plus de dix mois. En effet, les personnes voulant effectuer chez elles des transformations, modifications ou autres travaux de construction, ne pourront se voir accorder les autorisations nécessaires. Une conséquence, selon un architecte cité par le support, des effondrements d’immeubles survenus dans le quartier Bourgogne au mois de juillet dernier. Depuis, les présidents des arrondissements restent fermes.
Les choses ont donc changé depuis le drame de bourgogne. Les sanctions infligées aux différents responsables ont rendu intraitables les présidents des arrondissements qui refusent d’assumer la responsabilité d’un quelconque incident. Mais la ville se retrouve dans une situation pour le moins handicapante. Aussi, les arrondissements exigent un partage des responsabilités avec la commune, d’autant que les autorisations demandées concernent généralement des constructions dépassant les 11 mètres. Le Conseil de la ville a ainsi, il y a de cela 6 mois, adressé un courrier aux arrondissements, dans l’espoir de débloquer la situation. En vain. Ces derniers, qui considèrent que ce courrier n’a aucune base légale, campent sur leurs positions et continuent de refuser l’octroi des permis.
Dernièrement, la commune a délégué aux présidents des arrondissements la responsabilité d’accorder des autorisations de construction. Une nouvelle loi dans ce sens est actuellement étudiée et permettra de mieux délimiter les responsabilités de chacun.