Vous êtes propriétaire d’un terrain non bâti à Casablanca? Ceci vous intéresse: la campagne de déclaration et d’acquittement de la taxe auxquels sont soumis ces terrains a démarré sur tout le territoire relevant de la commune urbaine de Casablanca. Citant dans son édition du lundi 21 janvier une des vice-présidentes de la mairie, l’Economiste rapporte que les personnes assujetties ont jusqu’au 28 février prochain pour régulariser leur situation. A défaut, ils s’exposeront aux risques d’une majoration de 15% pour les mois de mars et avril, puis de 0,5% pour chaque autre mois de retard.
Le journal rappelle que la réglementation en vigueur impose cette taxe à tout terrain nu situé en zone urbaine ou bénéficiant d’un document d’urbanisme, à l’exception de ceux dédiés à une exploitation agricole ou professionnelle. Et depuis 2004, ses recettes sont en augmentation continue, en raison principalement de l’ouverture de nouveaux périmètres urbains il y a près de dix ans, particulièrement dans la métropole économique.
La publication ajoute, sur un autre registre, que parmi les taxes dont il faudra s’acquitter avant le 1er mars prochain figure celle des débits de boisson. Elle est appliquée à tout gestionnaire d’un établissement servant des boissons à ses clients et qui sont destinés à une consommation sur place.
La même source insinue que la mairie de Casablanca mise beaucoup sur ces taxes afin d’augmenter ses recettes en 2019. Et pour cause, elle s’y était engagée devant la Banque mondiale pour l’obtention du dernier prêt qui lui a été accordé et qui s’élève à 2 milliards de dirhams et dont le déblocage des prochaines échéances dépend… de ce que peut récolter la ville chaque année!