Les schémas directeurs des carrières, en cours d’élaboration, tardent à voir le jour. Dans son édition du 21, L’Economiste assure que l’avenir de nombreux professionnels dépendra des résultats de ces études. «Les schémas directeurs détermineront les zones où il sera interdit d’exploiter une carrière pour plusieurs raisons, notamment sanitaires, environnementales, urbanistiques, de proximité de monuments historiques ou concernant le patrimoine culturel…», écrit le journal.
Un délai de trois mois a été mis en place pour les observations. «Le challenge sera également de tenir compte des intérêts des collectivités territoriales dont l’économie et les emplois ne peuvent se passer d’une carrière. En même temps, les carrières situées à l’intérieur des zones d’habitation devront se préparer à fermer», relève L’Economiste. A noter que l’usine, dont le fonctionnement dépend d’une carrière, continuera de fonctionner, à condition de s’approvisionner en dehors des périmètres interdits.
Les carrières se trouvant dans les zones identifiées par les études auront trois ans pour fermer. Il s’agit, comme le précise le journal, de grandes structures, comme les cimenteries. Ce sont surtout les carrières permanentes qui seront impactées, surtout celles ayant nécessité de gros investissements. L’Economiste fait savoir qu’aucun dispositif de dédommagement n’est prévu en cas de fermeture. Ceci dit, «la fermeture de carrières pourrait se traduire par un surcoût pour la réalisation des chantiers puisqu’il faudra intégrer le coût du transport, qui risque de peser sur les charges des opérateurs».
Le quotidien rappelle que les 12 schémas directeurs des carrières prévus devront permettre «d’assurer l’approvisionnement du marché en matériaux de carrières en maîtrisant l’offre et la demande, ainsi que le coût des produits des carrières». Aujourd’hui, 1.885 carrières existent. Les 1.400 toujours exploitées produisent 120 millions de m3 de produits. Le secteur emploie quelque 20.000 personnes.
