Business angels: les entreprises veulent du financement et surtout de l' accompagnement

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Revue de presseKiosque360. L'expertise des business angels dans l'accompagnement des entreprises n'est plus à prouver. Leur expérience vaut même autant que les montants investis. Ilan Benhaïm, co-fondateur de Veepee, se lance à l’assaut des pépites marocaines.

Le 28/06/2021 à 21h09

Si le financement est primordial pour les entrepreneurs, l'accompagnement est tout aussi important. Dans son édition du jour, L’Économiste rapporte que les entreprises se reposent, au-delà de leur mise, sur les fonds de capital-risque et les business angels pour se développer. Il ajoute qu'il existe peu de fonds, même dans le private equity, dédiés au capital-risque. Or, pour Ilan Benhaïm, co-fondateur de Veepee, ex vente-privée.com (3,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 5.000 employés, présence dans 10 pays) que cite le journal,  "le Maroc dispose d’un écosystème entrepreneurial riche en expertises pointues dans les secteurs innovants. Notre ambition est d’arriver à créer un pont entre les fonds d’investissement et les entrepreneurs". Le quotidien précise que le patron d'un business angel à travers la holding IB Participations a déjà réalisé six investissements dans des startups marocaines dont PipPip Yalah, Saweblia, Nadari et Shipex. Il parle d'un ticket d’investissement pouvant aller jusqu’à 1 million de dirhams. Ceci dit, L’Économiste soutient que la plus-value des business angels va au-delà de l'aspect financier et "se trouve dans l’accompagnement, surtout pour des entreprises en phase d’amorçage". "Leur expertise et expérience valent autant que les montants qu’ils investissent", assure-t-il tout en soutenant que "le business angel n’est pas une banque dans la mesure où il s’investit et devient associé dans le projet". Il peut même, selon lui, jouer un rôle de tiers de confiance auprès des bailleurs de fonds quand l’entreprise a besoin de lever des capitaux.  L'Économiste explique par ailleurs que le financement n'est pas le seul facteur du faible taux de survie des startups. Il cite notamment l’absence de marché ou encore une mauvaise gestion financière. D'où l'importance de "privilégier les modèles de croissance où la qualité de l’offre va générer la demande. Pour croître, il faut des investissements, de nouveaux clients, mais il faut aussi fidéliser les anciens clients", conseille le patron de Veepee dans les colonnes du quotidien économique. Il évoque également l’incapacité à générer du profit, qui fait perdre l'indépendance de gestion. A cela s’ajoute l’environnement des affaires, avec des délais de paiement très longs qui entravent le développement des startups

Par Rachid Al Arbi
Le 28/06/2021 à 21h09