Cinq valeurs en bourse sont à mettre dans son viseur pour 2018. Dans son édition du vendredi 16 février, L’Economiste, qui se base sur une note de CFG Bank, pointe son projecteur sur les 5 valeurs qui recèlent le plus important potentiel de croissance durant les 12 prochains mois dans un marché qui s’est installé dans un long trend haussier.
C’est ainsi que le journal conseille de se positionner à l’achat sur les deux plus importantes capitalisations de la cote, à savoir Maroc Telecom et Attijariwafa Bank. La valeur serait même «l’un des paris boursiers les plus attractifs sur les 12 à 18 prochains mois», comme l’écrit le journal. Elle devrait évoluer vers les 550 dirhams sur cette période. «A l’horizon 2019-2020, la banque pourrait disputer à IAM son statut de premier contributeur à la masse bénéficiaire et peut-être même son statut de première capitalisation boursière de la place», relève le quotidien.
Justement, Maroc Telecom devrait aussi être bien orientée. Il est prévu que la valeur surperformerait le marché pour traiter à des niveaux tendant vers les 165 dirhams sur les 12 prochains mois étant donné que l’opérateur est définitivement entré dans «un cycle de rentabilité plus vertueux» après une période difficile.
Les 3 autres valeurs recommandées à l’achat sont Label’Vie, Brasseries du Maroc et SMI.
Le cours de la valeur du distributeur, soit Label’Vie, devrait croître davantage. «La valeur traiterait vers les 2.000 à 2.100 dirhams sur les 12 prochains mois tendant ainsi vers le cours cible de 2.156 dirhams», affirme L’Economiste.
Même situation pour Brasseries du Maroc. Le cours de l’action serait amené à suivre la même tendance haussière qu’en 2017. Son potentiel de progression est estimé à 15,7% pour un cours cible de 3.336 dirhams tendant vers des niveaux de 3.200 à 3.300 dirhams dans les 12 mois à venir.
SMI présente, à son tour, un potentiel de hausse de 16% à 3.915 dirhams. Selon le journal, «la valeur combine 3 qualités majeures rarement disponibles en même temps sur un titre financier». A commencer par un profil de rendement attractif à 5,7% en 2017 et à 6,3% en 2018. Il y a également «la croissance à 2 chiffres avec un taux de croissance annuel moyen entre 2016 et 2020 de 10% de son résultat net. Sans oublier, l’orientation haussière des consensus mondiaux sur le cours de l’argent», conclut L’Economiste.