Les résultats mitigés des sociétés cotées, au premier semestre, n’ont pas amélioré la confiance déjà fébrile des investisseurs, souligne L’Economiste dans sa livraison du 17 octobre. Toutefois, le journal relève quelques indicateurs encourageants dans le bilan des entreprises non financières. D’ailleurs, on remarque que leur endettement net est en repli de 7% à fin juin 2018, à 57 milliards de dirhams. Selon le quotidien, ce sont surtout les efforts consentis par le secteur immobilier, qui poursuit son assainissement, qui ont contribué à ce repli de la dette. On note ainsi que la dette a enregistré une baisse de 2 milliards de dirhams dans le BTP et l’immobilier, par rapport au premier semestre 2017.
L’Economiste note que le reflux est plus fort dans les services, dans la mesure où la dette est passée de 19 à 16 milliards de dirhams. Le journal fait remarquer que Taqa Morocco, Alliances et Ciments du Maroc ont réussi à réduire leur dette de 5 milliards de dirhams. Ce qui n’est pas le cas des opérateurs telecoms qui, eux, voient leur stock augmenter.
Notons que le taux d’endettement moyen des sociétés non financières a reculé de 6 points à 57,4%, à fin juin. Toutefois, précisons que la situation varie en fonction des secteurs. Selon L’Economiste, au-delà de la restructuration dans l’immobilier, la progression des bénéfices du marché, durant ces deux derniers exercices, explique en partie la baisse du gearing des sociétés cotées.