Besoins en eau: Casablanca-Settat réserve une dotation de 300 millions de dirhams à l’horizon 2023

Eau potable. (Photo d'illustration)

Eau potable. (Photo d'illustration) . DR

Revue de presseKiosque360. La région se mobilise pour faire face à l’augmentation importante de la demande en matière de ressources hydrauliques, qui devrait atteindre 250 millions de m3 en 2030, contre 196 millions de m3 actuellement.

Le 11/05/2021 à 22h14

Dans sa livraison de ce mercredi, Les Inspirations Eco rapporte que la région Casablanca-Settat met en branle un plan d’action visant à améliorer l’offre hydrique de la région. Le journal fait en effet remarquer que la généralisation du raccordement à l’eau pour les zones rurales de la région est l’une des grandes priorités du Conseil de la région. On apprend ainsi que la feuille de route du conseil stipule que la généralisation de l’accès à l’eau potable fait partie intégrante du plan de développement régional, notamment concernant la mise en place d’une approche intégrée de la gestion de l’eau.

Il faut savoir que les estimations actuelles montrent que la région fait face à une augmentation importante de la demande en matière de ressources hydrauliques (196 millions de m3 actuellement). Et cette demande, souligne Les Inspirations Eco, devrait passer à plus de 250 millions de m3 en 2030. Pour être à la hauteur des enjeux, on apprend que le conseil a réservé une dotation de 300 millions de dirhams pour l’accès à l’eau potable d’ici à 2023 et que ladite dotation concernera plus de 300.000 habitants. Le quotidien souligne que la 2ème tranche du projet de raccordement des zones rurales de la région devrait concerner plus de 100.000 habitants dans le rural, contre 200.000 pour la première tranche. De même, on note que la poursuite des projets d’approvisionnement en eau potable dépend essentiellement des sources de financement qui seront assurées.

Selon Les Inspirations Eco, la question du financement sera la principale équation à résoudre, surtout que les recettes fiscales directes ou celles affectées par l’Etat sont en baisse. Le journal indique que les élus cherchent davantage à assurer une pérennité de financement aux différents projets et viennent, dans ce sens, d’examiner l’ensemble des axes du plan de développement régional, ainsi que la contribution de la région dans la requalification des infrastructures. «Désormais, l’engagement de continuité des projets devra bénéficier du nouveau cadre contractuel projeté entre l’Etat et les régions, avec plusieurs mesures destinées à renforcer l’autonomie des régions en matière de prise de décisions stratégiques en ce qui concerne l’investissement», précise le journal. 

Par Ismail Benbaba
Le 11/05/2021 à 22h14