La Banque centrale affiche un optimisme inégalé quand il s’agit de la situation du secteur financier. En marge de la tenue de sa quatrième réunion, le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques affirme que le risque encouru par le secteur financier s’est atténué grâce au renforcement des réserves de change, rapporte le quotidien L’Economiste dans son édition de ce lundi 2 janvier.
D’après le journal, le niveau des réserves de change s’élevait, à fin novembre dernier, à 250 millions de dirhams et enregistrait donc une hausse de 13,5% par rapport à la même période de l'année précédente. Il faut dire que l’embellie du secteur financier est également due à la légère reprise du crédit bancaire. Parallèlement, le taux débiteur a poursuivi sa baisse. Ainsi, au troisième trimestre 2016, il a reculé de dix-sept points de base pour ressortir à 5,05%.
En ce qui concerne le secteur des assurances, Bank Al-Maghrib a souligné que la marge de solvabilité des entreprises était significativement supérieure au minimum réglementaire. Pour rappel, ce ratio ne prend en compte que le risque de souscription et ignore celui lié au marché. A ce propos, L’EÉconomiste précise que l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) devra mettre en place, en 2017, de nouvelles méthodes de calcul de ratio de solvabilité basées à la fois sur les risques liés aux compagnies d’assurances et au marché financier.
La bonne santé du secteur financier au titre de 2016 est également liée à la Bourse de Casablanca. En effet, le Comité de Bank Al-Maghrib note que la progression du nombre de comptes titres, boostée par l’accroissement du nombre d’investisseurs physiques marocains, témoigne du dynamisme des placements financiers.