Comme il fallait s’y attendre, la société des Autoroutes du Maroc (ADM) vient de démentir «catégoriquement» les informations circulant depuis quelques jours à propos de "négociations secrètes" en cours pour la cession de la société à une entreprise étrangère.
Pour rappel, c’est une publication de l’Union marocaine du travail qui avait allumé la mèche en évoquant ce sujet.
Le nom de la société française Vinci avait même été évoqué comme repreneur potentiel.
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Selon ADM, la société Vinci est bien l'un de ses partenaires, mais son rôle se limite à celui de prestataire en charge d’une mission d’analyse et d’assistance technique pour la modernisation et l’automatisation du système de péage. Quant à la société nippone Hanshin Expressway, dont le nom avait également circulé au titre de repreneur, elle est tout bonnement un prestataire technique en charge de la maintenance des ouvrages d’art.
Pour rappel, les rumeurs d’une cession éventuelle ont circulé dans un contexte particulier. En effet, la société des Autoroutes du Maroc est régulièrement confrontée à des mouvements sociaux, notamment de la part des employés des prestataires en charge de la gestion des péages.
Il faut également rappeler que les pouvoirs publics, à travers le ministère de l’Equipement et des transports, avaient entamé il y a quelques mois une étude de faisabilité visant à identifier les pistes de partenariats publics privés dans le secteur des autoroutes, notamment en vue du lancement du prochain plan autoroutier.