Le marché retrouve une certaine vigueur. Dans son édition du jour, L’Économiste rapporte que les ventes de neuf affichent une croissance à deux chiffres par rapport au mois de mai de 2019. "La progression des nouvelles immatriculations frôle les 12% pour atteindre les 74.049 unités toutes catégories confondues (VP et VUL) au terme des cinq premiers mois de l’année 2021", detaille-t-il.
Le quotidien précise que les véhicules utilitaires légers qui ne représentent que 11% des volumes écoulés, contribuent fortement à la performance globale avec une amélioration de près de 30% à 8.724 unités. Croissance également pour le segment des véhicules pour particuliers dont le nombre des nouvelles immatriculations ressort à 65.325 unités, en progression de 9,76% par rapport à fin mai 2019.
Citant Abdelouahab Ennaciri, vice-président de l’Aivam et patron de Ford Maroc, le journal soutient que "cette croissance du marché du neuf n’est pas nouvelle. Elle confirme la reprise constatée après les mois de confinement et le retour en force de la demande". Une demande exacerbée, comme le relève le quotidien, par le besoin manifeste de mobilité des populations, encore plus après le Covid et par un faible taux de motorisation.
Le classement des marques fait ressortir que "Dacia occupe toujours la première marche du podium avec une part de marché de 28,9%, équivalent à 18.882 nouvelles immatriculations depuis le début de l'année (+5%)". Elle est suivie de Renault (8.814 nouvelles unités pour une part de marché de 13,5%), Hyundai (5.242 ventes et 8% de parts de marché), Peugeot (4.854 véhicules pour une part de marché de 7,4%).et Opel (3.063 unités pour 4,6% de part de marché).
L'Économiste évoque la bonne forme des marques premium qui "ont élargi leurs gammes en empiétant même sur des marques généralistes". Au classement, c'est Audi qui prend la tête avec 1.544 unités écoulées à fin mai pour une part de marché de 2,09%. Elle est suivie de Mercedes et BMW.