Les auto-écoles sont appelées à se mettre à niveau. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte ainsi que le ministère des Transports organise, les 9 et 10 septembre, un examen d’aptitude qui concernera plus de 3.700 personnes. Ce test, comme l’indique le journal, sera sanctionné par la remise d’une carte professionnelle indispensable pour exercer en tant que moniteur d’auto-école, carte qui équivaut à celle des chauffeurs professionnels de camions, taxis et autocars.
A défaut de présentation de cette carte, les moniteurs d’auto-écoles se verront confisquer leur véhicule. Cette carte professionnelle, valable cinq ans, est renouvelable après une formation de trois jours. Justement, le test de ce week-end devrait permettre la régularisation des formateurs en place et leur mise à niveau, dans le cadre de la stratégie de lutte contre les accidents de la circulation. Un examen de rattrapage est prévu les 16 et 17 septembre pour ceux qui auront échoué à la première session. En cas de nouvel échec, ils ne pourront plus exercer. «L’incapacité à réussir le test théorique est une preuve que la personne ne dispose pas des compétences nécessaires pour enseigner», affirme le quotidien.
La situation n’est évidemment pas du goût des moniteurs actuellement en poste, nombre d'entre eux avouant n'avoir jamais suivi de formation pour enseigner la conduite.
Pour réussir, une note minimale de 35/40 est obligatoire à l’épreuve théorique. Pour la moto et les poids lourds, la note minimale est de 40/46. Selon le quotidien, «les moniteurs qui avaient passé l’examen en 2012 sont exonérés de l’examen de passage, à moins qu’ils ne souhaitent étendre leur champ de compétences à d’autres catégories de véhicules».
Il reviendra aux centres de fixer eux-mêmes la date de l'examen pratique, sachant que l’examen de conduite se fera désormais sur la voie publique et non plus en circuit fermé comme pour le permis de conduire. A noter que les candidats doivent disposer de leur propre véhicule. Or, il «sera difficile de trouver des véhicules en nombre suffisant le jour de l’examen». L’administration aurait même demandé aux auto-écoles de mettre leur flotte à la disposition des candidats, précise L’Economiste.