Dans sa publication de ce mercredi 6 janvier, L’Economiste s’intéresse aux tensions sur les tarifs des assurances en cette période de pandémie du Covid-19. Le journal souligne que la crise sanitaire a mis en lumière plusieurs sujets, dont la prise en charge des pertes d’exploitation ou encore celle des patients Covid-19 et des tests. «Le premier a été vite évacué puisque la perte d’exploitation n’est pas une couverture courante sur le marché. Très peu sont les entreprises qui y souscrivent. Aujourd’hui, les tarifs cristallisent l’attention à l’heure des renouvellements», précise le quotidien, ajoutant qu’ils prennent encore plus d’importance après le choc pandémique et des perspectives de reprise encore incertaines.
On apprend que le régulateur est prêt à surseoir l’application de la provision pour risque tarifaire pour ne pas influencer l’orientation des tarifs. Notons que cette provision vise à dissuader les assureurs de vendre à perte et de rééquilibrer les branches maladie et accident du travail qui sont structurellement déficitaires. De même, on apprend que le régulateur y a ajouté la branche automobile dont la situation s’est dégradée au cours des dernières années avec la hausse de la sinistralité et de la fraude.
L’Economiste fait remarquer que les mesures collectives et individuelles, à l’aide de l’intelligence artificielle, notamment, pour réduire la sinistralité et contrecarrer la fraude, semblent porter leurs fruits. Le quotidien indique aussi que la lutte contre la fraude est un des leviers essentiels pour améliorer les performances de la branche auto et pour optimiser les tarifs pour les assurés. Notons que la réforme des critères de tarification permettra aussi d’ajuster les tarifs en fonction du risque intrinsèque à chaque profil et que le régulateur a inscrit à l’agenda 2021 le début des discussions avec les opérateurs sur la réforme des critères de tarification.
