Des innovations scientifiques seront dévoilées lors du Congrès international de l’arganier qui se tient, cette semaine, à Agadir, annonce Aujourd’hui le Maroc dans sa livraison du 20 novembre. Le quotidien affirme, à ce propos, que le volet recherche et développement est un pilier incontournable pour l’amélioration de la productivité et le renforcement de la valeur ajoutée des filières agricoles. Le Plan Maroc Vert a fait de ce volet une priorité, contribuant ainsi au renforcement et à la préservation des écosystèmes fragiles.
Les exportations d’huile d’argan ont connu une nette amélioration, que ce soit en volume ou en valeur. A fin 2016, les exportations se sont chiffrées à 298,5 millions de dirhams, soit 1.387 tonnes écoulées sur le marché international alors que, vers les années 2000, ce volume ne dépassait pas les 36 tonnes pour la modique somme de 935.000 dirhams.
La performance à l’export fait partie des ambitions du contrat-programme dédié à la filière sur la période 2012–2020 et portant, notamment, sur la réhabilitation de 200.000 hectares d’arganeraie, la domestication de l’arganier et l’extension de sa culture en conduite moderne sur 5.000 hectares. Le contrat a également pour objectif l’augmentation de la production de l’huile d’argan pour atteindre, en 2020, quelque 10.000 tonnes, soit une production annuelle moyenne de 4.000 tonnes.
Entre 2012 et 2017, pas moins de 101.487 hectares d’arganier ont été réhabilités. Et pas moins de 610 projets ont été financés par les pouvoirs publics pour un montant de près de 800 millions de dirhams. Le développement de la filière de l'argan passe également par l’organisation des acteurs et des espaces: 16 périmètres de production d’arganier ont ainsi été mis en place à ce jour, rassemblant 30 coopératives actives et 11 groupements d’intérêts économiques.