Conséquence directe du boycott de la marque Sidi Ali et de la conjoncture sectorielle, les ventes de la société Les Eaux Minérales d’Oulmès ont accusé un net recul de 19,7%, passant de 1,7 milliard de dirhams en décembre 2017 à 1,49 milliard de dirhams en décembre 2018.
Comme attendu et prévu dans un profit warning publié il y a quelques jours, le résultat net part du groupe (Rnpg) consolidé de l'entreprise accuse une forte chute, passant de 189 millions de dirhams en 2017 à 15,7 millions de dirhams en 2018.
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La baisse du résultat d’exploitation (72 millions de dirhams contre 315 millions de dirhams), explique cette filiale du groupe Holmarcom dans un communiqué, est liée au coût des investissements réalisés durant l’année 2018, combiné au renchérissement des principales matières premières, notamment le Polytéréphtalate d’éthylène (PET).
Cette situation exceptionnelle vécue en 2018, poursuit la même source, n’a pas affecté la politique de développement du groupe. Celui-ci se dit confiant en sa capacité à consolider sa position, à poursuivre sa stratégie de développement au niveau national et international, et à améliorer sa rentabilité. La réalisation de ces objectifs s’appuiera non seulement sur une nouvelle organisation mais également sur des investissements en ressources humaines et matérielles adaptées à ces nouveaux challenges, est-il également précisé.
Par ailleurs, la société annonce l’ouverture en 2019 d’une nouvelle unité de production d’eau de table dans la région de l’Oriental. «Cette troisième usine permettra à la société de couvrir le pays avec trois unités géographiquement complémentaires et d’améliorer ses performances logistiques et industrielle dans le segment Eau de table», conclut le communiqué de la société Les Eaux minréales d’Oulmès.