Ameublement: les grands noms du secteur s’unissent pour défendre le «Made in Morocco»

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Revue de presseKiosque360. Maroc Bureau, Trarem Afrique, Intercocina, Excelsa et 10 Rajeb lancent l’association professionnelle AMIA pour promouvoir le «Made in Morocco». Objectif: décrocher plus de parts de marché dans la commande publique, le privé et à l’export. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Economiste.

Le 02/06/2022 à 21h25

Ils sont connus sur le marché marocain et certains rencontrent un succès important. Pour aller plus loin encore, Maroc Bureau, Trarem Afrique, Intercocina, Excelsa et 10 Rajeb, des acteurs de renom de l’industrie de l’ameublement, ont décidé d’unir leurs force et de de créer un regroupement: l’Association marocaine des industriels de l’ameublement (AMIA). Objectifs, selon le quotidien L’Economiste, promouvoir le «Made in Morocco», améliorer la compétitivité du secteur et défendre ses intérêts auprès des pouvoirs publics.

Présidée par Abderrahmane Salhi, directeur général de Maroc Bureau, cette association est actuellement composée de 5 grandes entreprises du secteur et de 12 membres. Cet ensemble représente un chiffre d’affaires annuel de 2,5 milliards de dirhams et 3.500 salariés.

«Au-delà du nombre restreint de la composition des membres, AMIA regroupe un écosystème d’activités industrielles assez étendu», précise le quotidien. La menuiserie industrielle, l’ameublement, le mobilier de bureau, la charpente et construction, tous ces secteurs y sont représentés. «Cela va de la fabrication d’ameublement (mobilier d’intérieur, sièges, literie, cuisines et salles de bains, mobilier urbain, mobilier de bureau et pour collectivités, agencement ou encore mobilier scolaire…) jusqu’aux équipements pour hôtellerie et autres métiers apparentés (artisanat d’art, menuiseries industrielles des portes et fenêtres, charpentes, parquets, cloisons…», indique L’Economiste.

L’enjeu principal derrière la création de ce groupement est lié à la compétitivité du tissu industriel de ce secteur. L’association entend également se faire entendre auprès des pouvoirs publics. Il est aussi question de lutter contre la corruption, la concurrence déloyale et d’assainir le marché.

Cette mobilisation intervient également «dans un contexte particulier marqué par la promotion du made in Maroc, la politique de souveraineté industrielle et les enjeux liés à l’industrialisation par la substitution aux importations. Ce qui requiert un tissu industriel national compétitif avec des exigences élevées et aux standards internationaux en termes de qualité, de norme, de positionnement prix, de taille critique (effet volume) ou encore de valeur ajoutée», lit-on.

Le remplacement des importations suppose plus de productivité et de croissance pour les entreprises industrielles locales. Cet impératif, l’association entend y répondre par la demande, en misant notamment sur les marchés publics ainsi que sur les opportunités que recèlent les entreprises du secteur privé. 

Par Nabil Ouzzane
Le 02/06/2022 à 21h25