C’est la première fois que les bagagistes annoncent, par voie de communiqué, leur intention de faire grève. Violations des droits syndicaux, procès en justice, licenciements abusifs, ce sont là quelques arguments avancés par les agents syndiqués des services au sol à l’aéroport Mohammed V.
Les bagagistes ne sont pas les seuls concernés par ce mouvement de grève, nous confie Younes Rafii, le secrétaire général du syndicat des travailleurs au sol. Tous les corps de métiers relevant de la société GPI (sous-traitant des services au sol à l’aéroport Mohammed V pour le compte de RAM Handling) seront mobilisés: caristes, chauffeurs de bus, agents de la propreté, etc.
Du côté de RAM Handling, le management tient à rassurer quant au dispositif mis en place pour assurer la continuité du service «Traitement des bagages». Comme annoncé dans un précédent article, suite à un appel à candidatures, pas moins de 200 collaborateurs volontaires de Royal Air Maroc (tous grades confondus) ont été mobilisés et formés, pour remplacer, en cas de besoin, les bagagistes qui résistent au changement et qui refuseraient de se conformer au nouveau planning déployé par RAM Handling.
A titre de rappel, le vendredi 20 septembre dernier, la commission en charge de l’assainissement de l’environnement aéroportuaire à Casablanca, présidée par le wali Khalid Zerouali, a décidé de remettre la programmation du travail (qui était du ressort des bagagistes syndiqués) entre les mains de RAM Handling.
Un système de pointage a été mis en place et seuls les noms figurant dans le programme du jour sont autorisés à accéder à l’aéroport.
