Le réalisateur américain de 86 ans, tombé en disgrâce aux Etats-Unis après que sa fille adoptive l'a accusé de l'avoir agressée sexuellement quand elle était enfant, a parlé pendant une demi-heure environ à l'acteur Alec Baldwin.
Ce dernier s'est lui aussi récemment retrouvé dans la tourmente après avoir tué accidentellement lors d'un tournage en octobre la directrice de la photographie d'un de ses films, en manipulant une arme à feu.
Lire aussi : États-Unis: l'acteur Alec Baldwin auteur d'un tir mortel sur le tournage d'un western au Nouveau-Mexique
«Je vais probablement faire ce film supplémentaire mais beaucoup de l'enthousiasme s'est évaporé», a dit le réalisateur d’«Annie Hall» dans un direct sur le compte Instagram d'Alec Baldwin, ponctué de problèmes techniques.
«Je ne m'amuse plus autant à faire un film et à le faire projeter sur grand écran», a-t-il ajouté, évoquant les changements dans l'industrie du cinéma avec l'arrivée du streaming.
«Je vais en faire un autre puis je vais voir comment je me sens», a-t-il encore dit.
Lire aussi : Menacé de boycott, Woody Allen dément à nouveau des accusations d'abus sexuels
Alec Baldwin avait annoncé cette interview dimanche dernier, disant qu'il allait s'entretenir avec Woody Allen du dernier livre du réalisateur, «Zero Gravity».
Anticipant de possibles critiques, l'acteur avait tenu à souligner qu'il n'était «absolument pas intéressé par les jugements ou messages moralisateurs» qui lui seraient adressés.
Les accusations contre Woody Allen n'ont pas été évoquées lors de cet entretien.