Wijdane Khalid, réalisatrice des «cordes de l’affection» et un nom à retenir

Khadija Sabbar/ Le360

Le 13/08/2022 à 16h46

VidéoLe court-métrage «Hibal Al Maouada», ou «les cordes de l'affection» écrit et réalisé par Wijdane Khalid sera en compétition au prochain festival national du film de Tanger prévu du 16 au 24 septembre. Rencontre avec cette cinéaste en herbe qui a signé sa première œuvre… en plein confinement.

Son court métrage «Les cordes de l’affection» a été sélectionné au prochain festival National du film de Tanger. Elle, c’est Wijdane Khalid, 23 ans et lauréate de l’Institut Supérieur des métiers de l’audiovisuel et du cinéma (ISMAC).

Après un master décroché à l’Université Abdelmalek Essaadi de Tétouan, cette jeune cinéaste en herbe se fraie doucement mais non sans difficultés, son chemin dans le monde du 7ème art au Maroc.

Son film, le premier, avec comme acteurs principaux des professionnels comme Jalila Tlemsci et Abdennebi Elbennioui, est l’histoire d’une fille dont la mère est malade et qui tout en prenant soin d’elle, se bat contre ses propres envies et ses propres désirs.

«J’ai ecris ce film durant le confinement en raison de la pandémie du Covid-19. Personnellement je ne vois pas capable de réaliser un film que je n’ai pas moi-même écris» confie Wijdane Khalid qui a autoproduit ce film avec l’aide de son mari Fayçal Kadiri lui aussi réalisateur.

Tourner le film en 2020 en plein état d’urgence sanitaire et dans une ambiance marquée par le couvre-feu nocturne n’était pas de tout repos. Mais pour Wijdane Khalid c’était un véritable challenge.

«On devait trouver des solutions pour mener à bien ce projet en sachant que les membres de l’équipe qui travaillaient avec nous n’étaient pas payés, il nous fallait nous arranger à cause de la contrainte de l’auto-financement. Nous n’avions pas le choix on devait entrer dans nos frais » explique Wijdane Khalid dans cet entretien accordé à le360.

Par Achraf El Hassani et Khadija Sebbar
Le 13/08/2022 à 16h46