Vidéo. Yasmine Chami: "écrire est une aventure matricienne"

Le360

Le 10/05/2017 à 17h21

VidéoL’écrivaine Yasmine Chami vient de publier son deuxième roman «Mourir est un enchantement». Après avoir remporté le «prix littéraire Sofitel Tour blanche», elle a présenté son livre, mardi 9 mai, à la librairie Préface à Casablanca. Rencontre avec une romancière atypique.

Yasmine Chami a présenté hier, mardi 9 mai, son deuxième roman Mourir est un enchantement publié aux éditions Actes Sud et lauréat du prix littéraire Sofitel Tour blanche. La rencontre-signature s’est déroulée à la librairie casablancaise Préface, en présence de plusieurs amis et lecteurs assidus de l’auteure.

Dix-sept ans après son premier roman Cérémonie, écrit lorsqu’elle résidait aux Etats-Unis, Yasmine Chami récidive et compose un nouveau roman, intitulé cette fois-ci Mourir est un enchantement . Ce livre ne parle pas de mort, mais a été rédigé, selon son auteure, pour transmettre un message: «l’amour n’est pas impossible». «L’impossible n’existe pas», lance-t-elle d’emblée devant une assistance éblouie par ses mots et sa maîtrise de la langue française.

Répondant et réagissant aux questions du modérateur, l’écrivain Driss C Jaydane, elle expose ses idées, dit ce qu’elle pense de l’écriture, de la vie. Pour elle, «l’écriture est une aventure matricienne, matricienne comme matrice».

Sara, l’une des protagonistes de ce roman, découvre qu’elle est atteinte d’un cancer de l’utérus et c’est de cette "matrice" malade dont s’inspire Yasmine Chami. «Sara est emblématique du Maroc moderne, des années 50 à nos jours», poursuit l’écrivaine. Elle ajoute: «J’ai écrit ce livre pour finalement déclarer jusqu’à quel point nous sommes capables d’aimer».

Driss C Jaydane, maître de cérémonie de cette séance, l'interroge sur comment elle a géré le flot d'émotions qui s'emparent du lecteur à la lecture de son roman. Yasmine Chami «j'écris aussi en pleurant».

Yasmine Chami planche déjà sur son troisième roman. Elle préfère ne pas trop en parler, mais promet à ses lecteurs qu’elle en dira un peu plus prochainement.

Par Qods Chabaa et Khalil Essalak
Le 10/05/2017 à 17h21