Mehdy Mariouch se fraie son bonhomme de chemin dans le monde de la photographie au Maroc. Lauréat en 2010 de l’école des Beaux arts de Casablanca, l’artiste est prolifique. Même en période de confinement sanitaire, en mars 2020, dans l'appartement de 100 mètres carrés de ses parents du quartier Oulfa à Casablanca, il a trouvé le moyen de capturer des instants de ce quotidien ordinaire dans une situation de crise loin d’être ordinaire.
C’est ainsi qu’est née la série photo «Diarrhée dans un 100 mètres carrés», qu’il a partagée avec quelques-uns de ses amis et connaissances sur les réseaux sociaux. «L’idée c’était de trouver du positif dans quelque chose de très dépressif», déclare Mehdy Mariouch dans cet entretien pour Le360 avant de poursuivre ses explications sur cette série photo, une de ses plus récentes.
«Diarrhée dans un 100 mètres carrés», c’est de l’autodérision. C’était un titre pour illustrer comment en 24 heures, dans le même espace, après plusieurs photos capturées, je pouvais publier une photo par jour. Avant d’obtenir cette photo capturée, il y a en réalité plusieurs photos prises, beaucoup de contemplation, beaucoup d’observation».
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Mehdy Mariouch a plusieurs projets en cours. L’exposition très prochaine de «Hammam Diarries» dans un nouveau centre culturel à Casablanca. En parallèle, l’artiste travaille sur un projet de road trip sur la route nationale n°1 de Tanger jusqu’à Guergarate au Sud du Maroc. «Je vais essayer de décrire ce qui nous réunit énormément».
La série photo sera accompagnée d’un livre et d’un documentaire. Et pour ce faire, c’est toute une équipe qui participera à ce projet.