Il y a 20 ans, Larbi Batma, pilier du groupe mythique Nass El Ghiwane, nous quittait. Vu comme l’architecte de l’expérience ghiwania, Larbi Batma a marqué les esprits de plusieurs générations depuis les années 70. Un phénomène unique, souligne le journal Al Massae. A tel point que la presse mondiale suivait de près les performances de ce groupe de musiciens, tous issus du quartier Hay Mohammadi de Casablanca.Le journal français l’Humanité avait ainsi, dans son numéro du 6 novembre 1986, qualifié Larbi Batma de «chasseur de rythmes».
Les «Rolling stones» du Maroc qu'étaient Nass El Ghiwane restent les plus grands représentants de la chanson populaire engagée marocaine, celle portant les revendications de la jeunesse et des démunis.La saga Batma se poursuit avec les descendants de Larbi: Tariq, Khansa et Dounia… chacun dans un style musical propre.
