Quand arts plastiques et naturalisme font bon ménage

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Le naturalisme n’est plus l’apanage de certaines plages d’Occident, de piscines privées et de camps de nudisme! La tenue privilégiée d’Adam et d’Eve a aussi investi des espaces culturels «respectables». Du moins, en ce qui concerne un musée de Camberra, au sud-est de l’Australie.

Le 30/03/2015 à 10h09

Ce n’est pas un poisson d’avril ! Pourtant, du 1er au 3 du prochain mois, des œuvres de James Turrel seront aux cimaises de «The National Gallery of Australia», sous l’intitulé «A Retrospective». Quoi de plus naturel (naturaliste !) comme exposition picturale! Sauf que les visiteurs devront laisser…leurs vêtements à l’entrée de la galerie, tient à préciser le journal Camberra Times! Eh oui, c’est l’artiste «himself» qui souhaite… enlever toute barrière entre lui et son public, expliquant que : «L’homme est un mangeur de lumière. La peau l’absorbe sous forme de vitamine D. Nu, notre corps entier peut profiter pleinement de la lumière». James Turrel, dont l'oeuvre est centrée sur la lumière, n’en est pas à son premier coup d’essai naturaliste puisqu’il a précédemment dénudé son public japonais.

Signalons, toutefois, que l’artiste n’est absolument pas le père du couple arts plastiques et belle plastique corporelle. En effet, le musée Leopold, en Autriche, entre autres galeries et musées, avait organisé, il y a belle lurette, une visite nudiste. Celle de James Turrel visera «les visiteurs adultes, en sessions de cinquante personnes, en dehors des heures régulières d’exposition».

Par Larbi Alaoui
Le 30/03/2015 à 10h09