Pour la 21ème édition du SIEL, du 13 au 22 février, le ministère de la Culture a choisi de manier un symbole fort sans sacrifier à l’esprit qui a toujours animé cette grand-messe de l’édition et du livre. En choisissant de mette la Palestine sous les sunlights, le SIEL a misé sur un symbole cher au cœur des Marocains et de l’intelligentsia en particulier. C’est à la fois un hommage à la résistance d’un peuple sous occupation et à une toute autre forme de la résistance, celle d’écrivains palestiniens qui n’ont eu de cesse de combattre avec leurs plumes l’arrogance criminelle d’un occupant israélien ayant foulé aux pieds tous les principes humanitaires.
Selon la direction du livre, relevant du ministère de la Culture, un hommage appuyé sera rendu au poète regretté de l’Intifada et ancien ministre palestinien de la Culture sous le défunt Yasser Arafat, Mahmoud Darwich.
Plusieurs invités de marque feront le déplacement à cette grand-messe pour rendre un hommage unanime à l’auteur de l’excellent recueil «Ne t'excuse pas» (édition Actes Sud, 2006), dont le vice-premier ministre et ministre palestinien de la Culture, Ziad Abou Amr.
Placé sous le haut patronage du roi Mohammed VI, le 21ème SIEL verra la participation d’une délégation palestinienne de 80 membres. Une occasion unique de retrouvailles avec des écrivains palestiniens qui ont réussi à donner mots aux maux et relayer, par leurs plumes, la douleur d’un peuple qui continue de se battre pour recouvrer sa liberté et sa dignité. Heureuse coïncidence, le Prix du livre du Maroc a été décerné cette année au romancier et critique littéraire marocain Mohamed Berrada qui n'est autre que l'époux de l'ambassadrice de la Palestine en France, Leïla Chahid.