Avec cette nomination, Zineb Mekouar, casablancaise de 31 ans, formée sur les bancs de Sciences-Po Paris, marche dans les pas de Leila Slimani, première Marocaine à avoir été élue lauréate du prix Goncourt en 2016 pour son roman Une chanson douce et d’Abigail Assor, sélectionnée quant à elle parmi les finalistes du prix en 2021 pour son roman Aussi riche que le roi.
Dans La poule et son cumin, Zineb Mekouar raconte les parcours que tout oppose de deux Marocaines, Kenza et Fatiha, chacune incarnant une facette différente d’un même Maroc. L’une poursuit des études supérieures dans une prestigieuse école parisienne, la seconde est la fille de sa nounou… Elles sont amies depuis l’enfance mais issues de classes sociales différentes et bientôt, la réalité de la société marocaine va les rattraper. Entre blessures, drames, soumission et transgression, leurs chemins se séparent pour mieux se retrouver une fois devenues femmes.
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Aux côtés de cette fresque sociétale d’un Maroc contemporain parue en France aux Editions J.C Lattès, collection La Grenade, on retrouve aussi dans la liste des finalistes en lice pour le Goncourt du premier roman, La tour de Doan Bui (Grasset), Les envolés d’Etienne Kern (Gallimard), La récitante d’Eve-Marie des Places (Le Cherche Midi), Qu’est-ce que j’irai faire au paradis? de Walid Hajar Rachedi (Emmanuelle Collas) et enfin Les méduses n’ont pas d’oreilles d’Adèle Rosenfeld (Grasset).
La jeune autrice parviendra-t-elle à décrocher le précieux sésame? Réponse le 10 mai 2022.