Du 28 février au 7 mars, le FESPACO rassemble des festivaliers professionnels africains et du reste du monde autour d’un thème commun: le cinéma africain et la diaspora africaine. Pendant cette messe cinématographique, des compétitions de films sont organisées et permettent aux professionnels du 7ème art africain de confronter leur savoir-faire dans un esprit de recherche d’excellence, afin de mieux positionner le cinéma africain sur l’échiquier international.
Cette édition, qui a choisi pour thème central le "Cinéma africain: production et diffusion à l'ère du numérique", se verra marquée par la présence du cinéma marocain à travers deux longs métrages. Il s'agit de "C’est eux les chiens" de Hicham Lasri qui plonge dans le mouvement du 20 février un ancien insurgé marocain ayant participé aux émeutes du pain de 1981 et tout juste sorti de prison, et de "Fièvre" de Hicham Ayouch qui raconte l’histoire, dans l’univers des banlieues parisiennes, d’un jeune de 13 ans, déraciné et violent, qui découvre son père.
Autre grand favori présenté dans la catégorie, le film Timbuktu, chef-d'oeuvre du Mauritanien Abderrahmane Sissako, déjà vainqueur des Oscars et couronné de sept Césars. Pourtant, le film racontant l’histoire de jihadistes au Mali n’est pas assuré d’être projeté au festival «pour des raisons sécuritaires».
Le cinéma marocain sera aussi représenté dans la catégorie court métrage par le film «De l’eau et du sang» d’Abdelilah El Jaouhary, ainsi que dans la catégorie documentaire par Le chant des tortues de Jawad Rhalib.