Cet évènement, placé sous le thème de «La portée universelle du patrimoine préhistorique du Maroc», sera inauguré par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd, en présence de la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, ainsi que de plusieurs personnalités culturelles nationales et étrangères.
Outre la cérémonie d’inauguration, le programme comporte une conférence plénière qui sera marquée par des interventions de scientifiques et de chercheurs marocains et étrangers, selon les organisateurs.
Cette conférence sera l’occasion de présenter «la richesse et la diversité du patrimoine préhistorique du Maroc et de mettre en lumière les découvertes archéologiques récentes, à l’image des éléments de parure de la grotte de Bizmoune située dans les environs d’Essaouira», indique un communiqué du ministère.
Lire aussi : Archéologie: les découvertes de la grotte de Bizmoune mettent Essaouira sur la carte des sites d’intérêt mondial
Datés de 142.000 à 150.000 ans, ces artéfacts, qui peuvent être considérés comme les premiers objets de parure de l’humanité, représentent le plus ancien comportement symbolique humain, ajoute le communiqué.
Le Maroc, relève-t-on, a été le berceau de civilisations telles que l’histoire et la géographie en ont rarement offertes. De ce passé remarquable, il a hérité d’un patrimoine culturel dont l’originalité, la portée et la richesse sont mondialement reconnues. Si le Royaume,«peut s’enorgueillir de ses sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial, pour l’essentiel d’imposants sites urbains (villes et médinas), il ne reste pas moins que certaines catégories comme le patrimoine préhistorique ne sont pas encore hissées au rang du patrimoine mondial».
Certains éléments de ce précieux patrimoine ont pourtant permis la relecture scientifique de l’histoire ancienne des groupes humains et méritent amplement d’être candidat au patrimoine mondial de l’humanité, conclut le communiqué.