La réunion qui a eu lieu en présence du président de l’Espace marocain des professionnels, Saad Aghzaf, a permis de relever l’existence de nombreux dysfonctionnements dans la gestion du secteur cinématographique au Maroc, souligne ladite chambre dans un communiqué.
Ainsi, les producteurs ont saisi l’occasion pour demander au chef du gouvernement de s’atteler à lever les obstacles qui entravent leur secteur d’activité, mettant l’accent sur la nécessité de faciliter les procédures relatives aux autorisations de tournage et au déblocage des subventions du Fonds d'aide à la production du Centre cinématographique marocain (CCM).
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Les membres de la chambre n’ont pas manqué de soulever la question de la transparence dans le traitement des dossiers, appelant à l’instauration de nouvelles procédures encadrant les invitations aux festivals nationaux et internationaux, le choix des films participants, etc.
A en croire le communiqué des producteurs, le chef du gouvernement s’est fermement engagé à supprimer les entraves administratives, à veiller au respect strict des lois en vigueur et à asseoir une gouvernance participative assurant une interaction dynamique entre l’administration et les professionnels.
A l’issue de cette réunion, les producteurs ont soumis au chef du gouvernement un rapport détaillé, pointant «la mauvaise gestion du Centre cinématographique marocain (CCM) à l’origine du repli quantitatif et qualitatif de la production nationale, la marginalisation des organes professionnels, la suppression illégale des commissions paritaires ainsi que la gestion unilatérale du CCM, basée sur le clientélisme, les relations privilégiées et le recours à la politique des deux poids, deux mesures», conclut le communiqué de la chambre nationale des producteurs de films.