L’hôpital Moulay Youssef de Casablanca a été, à deux reprises (samedi et mardi derniers), le théâtre d'accrochages entre des membres de l’équipe du tournage et des responsables au sein de l’établissement.
Ce jeudi 15 février, le bureau régional de la Fédération nationale de la santé à l’hôpital Moulay Youssef de Casablanca a diffusé un communiqué dans lequel il «dénonce vigoureusement l’agression dont a été victime Fatima Gharrass, médecin, de la part du réalisateur et acteur Driss Roukhe lors du tournage» de sa série La Une.
Le communiqué exprime «la solidarité inconditionnelle avec le médecin et dénonce ces pratiques irresponsables qui nuisent aux professionnels de la santé». Il dénonce également «l’exploitation de l’hôpital pour ce tournage avec ce que tout cela cause comme dégâts pour les installations et de désagréments pour les médecins et les malades».
Lire aussi : Vidéo. Driss Roukhe dévoile les coulisses de la série "La première page"
Selon le bureau régional de la Fédération nationale de la santé à l’hôpital Moulay Youssef de Casablanca, Driss Roukhe se serait adressé avec des mots inappropriés au médecin qui avait protesté contre le vacarme créé au sein de l’hôpital et le manque de respect des cadres et fonctionnaires ainsi que des malades».
Démenti de Driss RokhJoint par le360, Driss Roukhe a démenti catégoriquement avoir agressé le médecin en question ou créé un quelconque grabuge au sein de l’hôpital. «Je disposais d’une autorisation en bonne et due forme, délivrée par le ministère de la Santé. Nous avions choisi un couloir vide pour ne pas déranger les médecins et les malades. Mais nous avons été surpris par les protestations déplacées d’une femme se prétendant médecin qui voulait nous empêcher de poursuivre notre travail», nous dit-il.
Interrogé sur l’agression qu’il aurait infligée au médecin, le réalisateur dément, affirmant avoir tout simplement attiré l'attention de celle-ci sur le fait qu’il disposait d’une autorisation. «Au contraire, ce qui s'est passé est qu'un fonctionnaire dans l’hôpital a agressé physiquement des membres de l’équipe, voulant imposer l’arrêt du tournage. Par crainte que les choses se dégradent, nous nous sommes retirés», nous assure l'acteur et réalisateur.
Qui a raison, qui a tort ? Seule une enquête le déterminera. Mais une chose est sûre: de l’avis des uns et des autres, il y a bel et bien eu de scènes réelles d’accrochages, indignes d’un lieu tel qu’un l’hôpital où des malades ont besoin de quiétude.
Affaire à suivre.