Attention, lâcher de livres ce samedi!

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L’écrivain et vétérinaire Ali Lahrichi lance, le 16 avril, la deuxième édition de «Lâcher un livre», une initiative qui a pour vocation de promouvoir la lecture chez les Marocains et qui sera placée cette année sous le thème «Le printemps des livres».

Le 16/04/2016 à 07h37

Après une première édition réussie, l’action «Lâcher un livre» donne rendez-vous aux amoureux de la lecture le samedi 16 avril dans toutes les villes du royaume. Le concept ? Faire circuler ses coups de cœur littéraires au hasard des découvertes. Concrètement, l’initiative consiste à déposer un livre dans un endroit public (parc, gare, café, train, etc.), de façon à créer une chaîne pour que d’autres personnes puissent lire l’ouvrage à leur guise puis le remettre en circulation. 

Au Maroc, Ali Lahrichi, écrivain et vétérinaire, se bat pour que cette initiative puisse avoir un large écho auprès des Marocains. «Le 24 octobre 2015, nous avons concrétisé notre action, "Lâcher un livre: un souffle dans la chaîne du savoir". Vu le succès de l’édition qui a réuni quelque 1.500 participants, nous avons décidé de recommencer l’aventure».

Chaque livre offert comporte un petit mot rappelant le sens de cette initiative. «Les participants pourront écrire un petit mot (qui peut être unifié pour tous) où ils expliquent l'objectif de l'action pour les chanceux quidams», nous explique Ali Lahrichi. Les participants pourront ensuite partager les photos de leur «lâcher de livres», ainsi que leurs petits mots sur la page dédiée à l’événement, comme cela a été le cas pour la première édition.

Auteur du roman «Hrab, la fuite du destin», et des deux reccueils Terre d’Erotika» et «Cavalcade des mots», Ali Lahrichi organise cet événement «pour susciter l’envie de lire chez les Marocains» et «promouvoir la diffusion du savoir».

Mise en place il y a quelques années dans plusieurs pays, cette action connaît un franc succès et séduit de par son côté ludique. «C’est également un pari amusant qui favorise le contact et le partage» ajoute-t-il.

Par Rania Laabid
Le 16/04/2016 à 07h37