Crée en 1974, à Casablanca, par Leïla Tassi Faraoui, la galerie Nadar s'est donné pour mission et vocation de soutenir les artistes désireux de construire l'histoire de l'art marocain. L'initiative a séduit divers mécènes et amateurs d'art qui se sont engagés aux côtés de Leïla Tassi Faraoui pour encourager les artistes et le développement de l'art moderne, que la galerie défend depuis 40 ans dans un environnement encore peu disposé à ce type d'expression artistique. Aujourd'hui, la galerie Nadar lance, aux travers d'une série d'expositions, un dialogue intergénérationnel entre les précurseurs de l'art pictural au Maroc et ses nouveaux représentants. Le programme sera composé de cinq expositions en binôme, d'une exposition collective et de la présentation, en novembre 2014, du livre "Nadar, 40 ans de regards sur l’art au Maroc".
Belle programmation
Le vernissage de la première exposition, qui se prolongera jusqu'au 5 mars, a inauguré l'événement, vendredi 21 février, par un "dialogue" entre Mohamed Kacimi et Mohamed Rachdi. Une belle soirée, particilèrement riche en émotions, en hommage à un grand artiste qui a marqué l'histoire de l'art marocain. Suivront des dialogues entre Miloud Labied et El Amine Zine EL Abidine du 14 au 29 mars, Chaibia et Laroussi Rahma du 4 au 19 avril, Saiadi Abbes et Berrada Omar du 25 avril au 10 mai, Drissi Mohamed et Tirsi Smail du 30 mai au 14 juin. Une exposition collective sera de même organisée, rassemblant des artistes venus d'autres horizons.