La silhouette extérieure de Ioniq, dernière-née de Hyundai, est plutôt réussie, l’ADN de la marque est, sans conteste, esthétiquement bien présent.
A l’avant, on retrouve une calandre de forme hexagonale, désormais caractéristique du constructeur sud-coréen, surmontée d’un élément noir brillant fuyant vers de nouveaux phares, avec des feux de jour suggérant une signature en C.
D'une longueur d'environ 4 mètres 50, les lignes de la Ioniq sont très épurées, bien travaillées, ce qui lui confère un petit air de berline coupée.
A l’arrière, une double lunette traversée par un aileron reliant les deux feux, mais aussi un coffre généreux de 443 litres.
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Ce véhicule a été conçu de manière à optimiser son aérodynamisme tout en restant joli, alors qu'on avait auparavant tendance à reprocher aux véhicules hybrides ou électriques de délaisser cet aspect esthétique au profit de ses performances. Bien au contraire, sur ce modèle, Hyundai a réussi à allier ces deux aspects fondamentaux.
Par ailleurs, le coefficient de trainée de la Ioniq est de 0.24, ce qui joue un rôle déterminant dans la baisse de sa consommation en carburant. La Ioniq consomme 3.9 l/100 km, selon son constructeur.
A l’intérieur, les mêmes codes voulus par Hyndai ont été respectés: dans cet habitacle agréable, les lignes sont épurées et les matériaux d’assez bonne qualité.
Véhicule de série, la Ioniq a intégré un certain nombre de technologies embarquées. Comptez ainsi, entre autres, un écran tactile de 5 pouces, une climatisation automatique, un volant multifonction gainé en cuir, des jantes en aluminium de 17 pouces, une boîte de vitesses automatique à double embrayage, une aide au démarrage en cote, un accès mains libres, un démarrage sans clé, un détecteur de pluie et, last but not least, l’allumage des feux automatiques.
Seuls les sièges en cuir dotés de surpiqûres ventilées, et de surcroît chauffants, figurent sur les deux dernières finitions. Enfin les phares bi-xénons, le détecteur d’angle mort, le toit ouvrant et les feux arrières LED sont prévus sur la full-options.
Sous le capot, on retrouve un moteur essence 1.6L GDI de 105 chevaux, et un moteur électrique de 3.5 chevaux. En puissance combinée la Ioniq développe 141 chevaux.
Le moteur électrique de la Ioniq est alimenté par une batterie Lithium-ion polymère logé sous les sièges arrières. Combiné au moteur essence, la batterie se recharge alors même qu’on roule, et le passage du moteur électrique au moteur essence est automatiquement géré par le véhicule lui-même, en fonction du besoin et du type de conduite.
Côté performances, la Hyundai abat le 0 à 100 km/h en 10.8 secondes, avec une vitesse maximale de 185 km/h.
Au volant, la Ioniq est plutôt souple et agréable. Le démarrage sur le moteur électrique est imperceptible et la boîte automatique à double embrayages gère parfaitement le passage de rapport. Aucun à-coup n'est ressenti par le conducteur.
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Le mode sport rend la voiture un peu plus nerveuse, et la fait monter plus dans les tours: on sent l'harmonie du couple entre les moteurs essence et électrique.
Enfin, ce bonus au Maroc: la législation y exonère des taxes sur les véhicules hybrides. Si vous hésitiez encore, ceci peut vous décider: avec la Ioniq de Hyundai, la vignette, c’est fini!
Cependant, dans ce contexte où le royaume s’inscrit dans une démarche de valorisation du développement durable et la lutte contre le réchauffement climatique, pourquoi l’Etat n’envisagerait-il pas le passage au tout-électrique ou à l’hybride pour l'ensemble de son parc automobile?