Raja: Ruud Krol raconte comment il a signé au Raja

Ruud Krol, entraîneur du Raja Casablanca.

Ruud Krol, entraîneur du Raja Casablanca. . http://site.rajacasablanca.com/

Le nouvel entraîneur du Raja Casablanca entrera en fonction le 1er juillet prochain. En attendant, le Néerlandais est rentré à Amsterdam pour se préparer à ce périple africain et s’est épanché sur le site ad.nl, sur sa rencontre avec les dirigeants rajaouis.

Le 23/06/2015 à 15h02

Ruud Krol n’avait plus entraîné en Afrique depuis son expérience stoppée par la guerre, à Al-Ahly Benghazi en 2014. D’ailleurs, il ne pensait plus coacher sur ce continent après avoir visité quatre pays et dirigé cinq clubs. Mais une rencontre fortuite conjuguée à la volte-face de Faouzi Benzarti allait bouleverser l’avenir de l’ancien international des Oranjes. «Le Raja Casablanca m'a contacté alors que j’occupais le rôle d'ambassadeur de la KNVB (Fédération néerlandaise) en mission commerciale dans la capitale économique pour représenter quelque quarante entreprises de mon pays», explique Krol.

Sur la situation des Aigles verts, l’ancien de l’Ajax développe: «Le Raja est plein de projets, mais il y a encore des progrès à faire. J'ai regardé toutes les images de leurs rencontres et l'organisation, notamment défensive, n’est pas bonne». Le premier chantier sera donc la défense où seul Mohamed Oulhaj semble être épargné. «J’ai obtenu l'assurance que nous pourrions investir durant le mercato. Ce seront principalement des joueurs qui évoluent au royaume ou des Marocains qui jouent en Europe».

En Afrique, Krol a travaillé dans les plus grandes villes comme Le Caire, Johannesburg ou Tunis. Casablanca est un nouveau défi pour lui. «Le mode de vie ici est peut-être plus occidental qu’ailleurs en Afrique. Cette ville est aussi appelée à devenir la passerelle vers l'Europe, car nous ne sommes pas loin de l'Espagne. Je sais que le championnat marocain n’est pas aussi compétitif, mais les stades sont pleins plus qu’ailleurs avec une atmosphère particulière. J’ai vraiment hâte d’y être».

Par Mohamed Darouiche
Le 23/06/2015 à 15h02