«C'est la plus dangereuse bande criminelle spécialisée dans ce type de falsification jamais démantelée jusqu'ici, par nos services», a déclaré à le360 le directeur du BCIJ, Abdelhak Khiame. Les 14 mis en cause, parmi lesquels figure une femme, agissaient à partir de plusieurs villes du Maroc, en particulier Casablanca.
Le coup de filet du BCIJ a débuté mercredi par l'arrestation de deux individus qui s'apprêtaient à voyager depuis l'aéroport international Mohammed V de Casablanca en possession de deux passeports étrangers falsifiés.
L'interpellation des autres complices n'était qu'une question de temps, car ces derniers avaient été placés sous filature depuis un moment.
Sous les instructions d'Abdelhak Khiame, le commissaire régional en chef de la Brigade de lutte contre le crime organisé du BCIJ, Rédouane Hilal, a planifié et mené cette opération de démantèlement. Ce dernier a fourni des explications sur la nature des lots de matériels saisis. Ceux-ci sont composés notamment d'une trentaine de passeports nationaux et étrangers falsifiés, d'un appareil de fabrication de faux passeports, de divers cachets nationaux et étrangers, de différents diplômes supérieurs (licences et masters du Maroc, de France et d'Italie).
Le BCIJ a confisqué, lors du démantèlement de cette bande criminelle, une importante somme d'argent en dirhams et en euros ainsi que six voitures en très bon état, la plupart immatriculées à Casablanca.
Pour Abdelhak Khiame, l'enquête judiciaire n'est pas close et il n'exclut pas l'arrestation d'autres complices.
