Aux yeux de Abelali Khafi, chauffeur d’autocar, la situation actuelle de la gare routière Ouled Ziane dénote de l’échec total du conseil de la ville dans la gestion de cette infrastructure très fréquentée par les voyageurs.
La fermeture depuis plus d’un an de cette gare routière d'importance a laissé la voie libre aux intermédiaires et spéculateurs qui imposent des tarifs très élevés aux voyageurs avant de les orienter vers des autocars cachés dans les ruelles avoisinantes.
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"Je dois partir à Essaouira. Cela fait des heures que j’attends l’arrivée d’un autocar. Les courtiers me demandent de payer 150 dirhams alors qu’en temps normal, je fais le même trajet à seulement 70 dirhams", dénonce ce voyageur croisé près de la gare Ouled Ziane.