Le sit-in n'a pas été autorisé par les autorités locales. Mais cela n'a pas empêché quelques membres de l'association dite des propriétaires et locataires de salles de sports de dénoncer, via la presse, "le gouvernement de Saâd-Eddine El Othmani", appelant l'Exécutif "a sauvé le secteur qui agonise".
"Nous vivons dans la détresse, des emplois ont été perdus, des familles ont été sinistrées", a affirmé Mehdi Abad, un dirigeant d'une salle de sports dans une déclaration à la presse. Il a réclamé, au nom des patrons des salles de sport, l'ouverture immédiate de ces établissements sportifs.
"El Othmani veut ouvrir nos salles après l'amélioration de la situation épidémiologique. Nous, nous réclamons la levée des rideaux immédiatement", a martelé Mehdi Abad, sous l'œil attentif des forces de l'ordre.
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Kawtar, gérante d'une salle de sports de la capitale, a abondé dans le même sens, qualifiant "d'insensée" la fermeture des salles de sports. "Nous respectons la distanciation et nous appliquons à la lettre les mesures de protection et c'est pour cette raison que nous réclamons l'ouverture de nos commerces", a-t-elle affirmé.
Le gouvernement a mis en œuvre, dès le 3 août dernier, une série de nouvelles mesures restrictives, afin de lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19. Il s'agit notamment de l’interdiction de circuler vers et depuis les villes de Casablanca, Marrakech et Agadir, de la fermeture des restaurants et cafés à 21h00, et de la fermeture des hammams, des salles de sport et des piscines.
En outre, les rassemblements et activités dans les espaces fermés et ouverts ne doivent pas dépasser 25 personnes, avec obligation d'obtenir une autorisation des autorités locales en cas de dépassement; et les hôtels et autres établissements touristiques ne doivent pas dépasser 75 % de leur capacité.