Hier, samedi 26 juin à 16 heures, une vraie anarchie, comme à l'accoutumée à chaque semaine, au même moment et dans le même lieu, a été causée par des groupes de jeunes qui se caillassent mutuellement dans la rue, dans ce quartier très fréquenté de la capitale.
En se livrant à ces batailles rangées, ils menacent la sécurité des automobilistes et des passants, impuissants.
Heureusement, ce qui a eu lieu hier encore a fait plus de peur que de mal.
Les commerçants ont fermé leur magasin, les consommateurs attablés aux terrasses de cafés ont déserté les lieux, et les conducteurs se sont vus contraints d’arrêter leur véhicule de craintes de voir ceux-ci endommagés par la pluie de jets de pierre.
Une scène affreuse, qui se répète à chaque week-end, dénoncent des commerçants.
Ces troubles répétés ont pour lieu principal le grand rond-point qui donne sur la principale entrée du nouveau centre commercial de l'Agdal, connu sous le nom de "Rabat-Centre".
Deux bandes rivales s’affrontent, elles se disputent "les faveurs" des jeunes filles qui sortent du centre commercial, ou, plus précisément, viennent les harceler.
Ces deux bandes rivales proviennent chaque semaine de quartiers populaire de Rabat, principalement Takaddoum, ainsi que de Salé.
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"Nous réclamons une présence renforcée de la police, car ce phénomène risque d'empirer et de faire des victimes. Nous voulons rendre la quiétude et la sécurité à ce quartier paisible", a affirmé l’un des commerçants dans une déclaration pour Le360.
Un appel a aussi été lancé aux autorités locales pour "sécuriser ce beau lieu de l'Agdal".