La semaine dernière, les services de police de l’arrondissement de Guéliz, dans le centre de Marrakech, ont arrêté Aziza Boujrida, vice-présidente de la région de Marrakech-Safi (issue du Mouvement Populaire), alors qu’elle se trouvait à bord d’une voiture qui avait été déclarée volée en Suède.
"Quand j’ai quitté le cabinet de mon médecin le 17 novembre, j’ai trouvé des policiers devant ma voiture. Ces derniers m’ont dit que le véhicule avait été signalé volé en Suède. J’ai présenté toutes les pièces prouvant que la voiture a été achetée par mon frère qui dispose de la double nationalité, avec toutes les factures correspondantes", raconte Aziza Boujrida.
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Suite à une plainte déposée par un ressortissant suédois, la police judiciaire avait ouvert une enquête et mené une série d’expertises qui ont finalement conclu qu’il s’agissait là d’une plainte à visées malveillantes.
"Cette affaire avait pour objectif de nuire à mon image. Et ce n’est pas la première fois que cela m’arrive, [c'est le cas] à chaque fois que les élections approchent", ajoute Aziza Boujrida.
Hier, lundi 23 novembre 2020, le frère de Aziza Boujrida, propriétaire du véhicule, a pu récupérer son passeport. Le véhicule en question lui sera restitué dans les prochains jours. Affaire classée.
