"Ce phénomène inquiétant intéresse de près les journalistes, car ils sont au front pour aider à freiner le radicalisme religieux et islamiste qui se propage notamment à travers les réseaux sociaux", ont souligné les organisateurs de ce séminaire lors de la séance inaugurale de ce cycle de formation, tenu hier, lundi 28 juin 2021, au siège de la Rabita Mohammedia des oulémas, dans le quartier de l'Océan, à Rabat.
Créée en 2006 à l’initiative du roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, la Rabita Mohammedia des oulémas a pour mission, selon une documentation, "d'enseigner les prescriptions de la Charia islamique et diffuser les valeurs et préceptes de la religion islamique «dans le respect des principes du juste milieu et de la modération»".
La Rabita ("ligue", en arabe) est aussi appelée à "contribuer à l'animation de la vie scientifique et culturelle dans le domaine des études islamiques en améliorant les liens de coopération et les partenariats avec les universités et institutions scientifiques".
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Un groupe de 20 journalistes représentant des médias nationaux dont un de la presse accréditée au Maroc ont participé à ce séminaire, le premier du genre tenu par cette institution, que préside Ahmed Abbadi.
"Sans nul doute, la presse est un des grands influenceurs et c'est pour cette raison que nous avons voulu partager à travers avec elle durant cet atelier une série d'idées sur notamment l'évolution qu'a connue le radicalisme via le numérique et les réseaux sociaux", a affirmé Abdessamad Ghazi, un des responsables de la Rabita Mohammedia des Oulémas.
Plusieurs journalistes qui ont participé à ce séminaire, interrogés par Le360, en ont salué l'initiative, et ont été nombreux à estimer que le fléau du radicalisme a besoin de plusieurs acteurs et sensibilités, afin d’être freiné.