«Nous sommes venus à l’agence commerciale pour modifier la date de notre vol, annulé à cause de la crise sanitaire. La RAM nous a fait payer des pénalités. Mais là, ils sont en train de nous mettre des bâtons dans les roues. Nous n’avons aucune visibilité sur la date du nouveau vol. Nous exigeons des explications», lance une jeune Ivoirienne, étudiante en master dans une université à Casablanca, interrogé par la webtv Aljalia News.
«Je devais rentrer en Côte d’Ivoire. J’ai dû payer une pénalité de 1.820 dirhams pour changer la date de mon vol annulé suite à la fermeture des frontières aériennes. Je devais prendre le vol du 11 juillet. Je n’ai pas réussi à joindre le service client de la RAM. Quand je suis arrivé à l’agence, on m’a donné un rendez-vous pour le 14 juillet. Une fois à l’aéroport, je découvre que le vol a été annulé», s’étonne cet autre jeune Ivoirien qui vient de finir ses études au Maroc.
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Contactée par Le360, une source autorisée à la RAM tient à préciser qu’aucune pénalité n’a été imposée à la clientèle, ajoutant qu’il s’agit plutôt d’une différence de prix entre la classe tarifaire des vols réguliers annulés lors de l’état d’urgence sanitaire et celle des vols spéciaux programmés dans la cadre de l’ouverture partielle des frontières à partir du 15 juillet.
Interrogé sur les images des clients qui affluent et s’entassent dans de longues files d’attente pour accéder à l’agence sise boulevard des FAR à Casablanca, le responsable de la RAM assure que toutes les dispositions ont été prises pour inciter les clients à recourir au service de réservation en ligne. Il faut dire que les délais séparant l'annonce du programme des vols spéciaux et la reprise du trafic ont été tellement courts... C'est ce qui explique la ruée vers la seule agence ouverte à l'échelle du Grand Casablanca.