Vidéo. Fusillade de Guelmim: Le360 au chevet des victimes

Le360

L’hôpital régional de Guelmim a admis, ce mardi 12 mars, quelques 14 personnes touchées par les tirs d'un forcené armé qui avait auparavant résidé aux Pays-Bas. Reportage auprès des blessés.

Le 12/03/2019 à 16h34

La fusillade a eu lieu au quartier Laguira, hier, lundi 11 mars, et a fait un mort, un jeune homme âgé de 28 ans. Dans ce quartier comme à l’hôpital, surprise et tristesse se lisent sur tous les visages.

Sur les 14 victimes admises dans cet établissement hospitalier, trois personnes ont déjà pu rentrer chez elles après une consultation médicale, indique Abdellah Essafi, directeur général de la délégation du ministère de la Santé de Guelmim- Oued Noun. Leur état de santé n'inspire plus aucune inquiétude.

Deux blessés ont quant à eux été transférés à l’hôpital militaire.

Les autres victimes, dont un mineur, se trouvent actuellement sous surveillance médicale à l’hôpital régional de Guelmim et leur état de santé est en constante amélioration. L'un d'entre ces blessés relate avoir été grièvement touché à la main alors qu'il marchait dans le quartier.

«Alors que les victimes tombaient devant lui, il [le forcené, Ndlr] continuait de tirer avec une délectation évidente, dont on ignore les motivation», témoigne ce blessé.

D'après plusieurs témoins, au moment même où le forcené tirait sur ses victimes, il s’adressait en même temps avec tendresse à des enfants qui se trouvaient dans la rue.

Guelmim, ville paisible du sud du Maroc, n’a encore jamais vécu un tel cauchemar et depuis cette fusillade, sa population est visiblement traumatisée.

Selon les premiers éléments de l'enquête, l'auteur de cette fusillade souffre de troubles mentaux, depuis plus de six mois.

Rappelons que les éléments du District provincial de sûreté de Guelmim, appuyés par des éléments de la Brigade Régionale d'Intervention, ont arrêté cet homme, hier soir, lundi 11 mars.

Né en 1975, cet homme a utilisé un fusil de chasse et a ouvert le feu de manière aléatoire et sans raison apparente sur les riverains, causant le décès d’un jeune homme, né en 1991, et décédé sur le coup, et blessant légèrement onze autres, dont deux fonctionnaires de police.

Le mis en cause a été placé sous surveillance médicale à l'hôpital, dans l’attente qu'il soit soumis à une enquête judiciaire menée sous la supervision du Parquet afin d'élucider les circonstances de cet acte.

Par M'hand Oubarka
Le 12/03/2019 à 16h34