Une cérémonie de signature des conventions avec huit établissements bancaires pour le démarrage de ce mécanisme au profit du personnel de l’éducation nationale, s’est déroulée ce lundi 20 décembre 2021, en présence notamment de Chakib Benmoussa, ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, de Youssef El Bakkali, président de la Fondation Mohammed VI, et des patrons des huit grandes banques de la place.
Selon Youssef El Bakkali, le nouveau mécanisme, qui démarrera le 3 janvier 2002, cible «40.000 adhérents par an pour un budget global de subventions estimé à 50 millions de dirhams annuellement. Le financement sera assuré grâce à un fonds d’une valeur de 2 milliards de dirhams».
Que propose ce nouveau mécanisme? D’abord un financement de 20.000 dirhams à un taux d’intérêt de 0% pour l’enseignant, la Fondation prenant en charge la totalité des intérêts. Le deuxième choix quant à lui porte sur un prêt de 30.000 dirhams, assorti d’un taux d’intérêt préférentiel, partiellement subventionné par la Fondation.
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Cette nouvelle opération de prêts vient renforcer, selon Youssef El Bakkali, le système d’aide global au financement mis en place jusqu’ici par la Fondation. En 2003, a-t-il rappelé, a démarré le programme Fogalef qui a permis à plus de 106.000 familles d’acquérir des logements pour un engagement financier de la Fondation de l’ordre de 3,8 milliards de dirhams, dont 2,49 milliards de dirhams ont déjà été réglés aux banques».
En 2019, a-t-il ajouté, la Fondation a lancé une autre opération intitulée «Imtilak» qui a permis, jusqu’en novembre 2021, à 21.500 familles de bénéficier d’un logement principal avec un engagement financier de la Fondation de 1,05 milliard de dirhams.
Il faut noter que les mécanismes «Yassir» et «Imtilak» relèvent du plan décennal 2018-2028 de la Fondation. Le plan prévoit d’autres projets sociaux, présentés en 2018 devant le roi Mohammed VI, pour améliorer les conditions de vie de la famille de l’enseignement, selon Youssef El Bakkali.