La gestion déléguée du transport public est l’un des dossiers les plus chauds qui sont sur la table de Abdesslam Bekkali, du Rassemblement national des indépendants (RNI), qui a été élu, le 20 septembre 2021, président du Conseil communal de Fès.
Retards, rareté des véhicules, bus surchargés même en ces temps de pandémie… Les réclamations des habitants de Fès se sont multipliées ces dernières semaines. Interrogés par Le360, ils se sont tous indignés de ces dysfonctionnements.
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"Des bus surchargés, des retards à l'arrivée… Plusieurs lignes de transport urbain connaissent d'importantes perturbations. Il me faut parfois plus de 30mn pour arriver à ma destination alors qu’il s’agit d’un court trajet", dénonce une habitante de Fès.
De son côté, un autre habitant fait remarquer que ces dysfonctionnements dépendent des lignes de bus et des trajets empruntés. Il a également dénoncé la vétusté des véhicules qui circulent.
En réponse à ces revendications, Abdesslam Bekkali, nouveau président du Conseil communal de Fès, sollicité par Le360, a reconnu ces dysfonctionnements, tout en précisant que lors de la session extraordinaire de ce conseil, tenue le 8 novembre 2021, l'entreprise chargée de la gestion déléguée du transport urbain à Fès a été notifiée des défaillances par rapport à ses obligations dans le cahier des charges, et a été appelée à fournir de nouveaux bus et à remplacer certains anciens véhicules.