«Nous entrevoyons de l’espoir. La capacité des véhicules de transport en commun de voyageurs entre les villes est désormais de 75%, ce qui est une bonne chose pour le secteur», déclare face à la caméra Jilali Rahmani, secrétaire national de l'Union des transporteurs routiers des personnes (UTRP).
Mais pour ce responsable syndical, qui affirme que les professionnels du transport respectent à la lettre les consignes sanitaires pour la lutte contre la propagation du Covid-19, «le secteur a beaucoup souffert des effets de la pandémie». Et d’espérer «une aide importante» de la part des ministères de tutelle. «Surtout, ajoute-t-il, que de nombreuses entreprises sont au bord de la faillite et des emplois en jeu.»
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A la veille des vacances estivales, l’espoir est de mise pour que l’activité reprenne et que le secteur puisse se redresser. Les professionnels disent compter sur l’affluence des citoyens en quête de déplacements inter-villes «afin de rattraper le manque à gagner durant de longs mois de confinement».
Cependant, un point les inquiète au plus haut degré: la fermeture de la gare routière Oulad Ziane. «Comme vous le savez, c’est le lieu phare du transport routier à Casablanca. En plus d’être la plus importante dans la ville, elle soulage les Casablancais et fait vivre des milliers de familles. Nous espérons que les autorités revoient leur décision en concertation avec les professionnels du secteur», plaide Mounir Rachid, secrétaire régional de l’UTRP.
